SÉRIES DE L’ANNÉE 1975
« Je pense que le thème du tableau en tant qu'objet du ressenti pictural, c'est-à-dire avec un pinceau dans les mains, m'a toujours préoccupé, de la même manière que d'autres le sont par le thème de la pomme (Cézanne n'a pas été ici sans importance). Fasciné un jour par le geste d'Esther, je n'ai cessé de répéter la composition de Rembrandt, tantôt en élargissant l'intérieur, en éclairant le fond, tantôt en remplissant l'arrière plan par mes propres personnages. Je me souviens que dans une des variations j'ai placé la table avec les personnages directement dans une rue moscovite. »
Serge Essaïan
"Trompettistes"
(série comprenant 25 œuvres)
(voir)
"Dans les champs"
(série comprenant 4 œuvres)
(voir)
"Plages"
(série comprenant 5 œuvres)
(voir)
SÉRIE DE L’ANNÉE 1979
« Sergeï Essaïan est un obsédé de la figure humaine. Elle fonctionne réellement comme le pivot, l’axe de toute son œuvre. On la retrouve dans chacun de ses travaux, sujette à de multiples évolutions.
Dans les premières œuvres, des dessins et des aquarelles datant de l’époque où il était encore à Moscou, la figure humaine prolifère : elle se multiplie théâtralement, dramatiquement, dans le cadre de l’œuvre. On retrouve en effet ici l’expérience de l’homme de théâtre à la recherche d’une organisation idéale des personnages sur scène. Il en résulte évidemment de savantes composition qui sont autant d’hommages aux maîtres du classicisme : plus d’une, en effet, font penser à des toiles de Poussin ou de Vélasquez où les personnages s’ordonnent selon une économie préexistante à l’œuvre.
On est loin des compositions sophistiquées du début : c’est le corps humain qui impose ici sa propre construction, qui vit organiquement sur le papier. Mais il ne faudrait pas croire que ces torses parfois distendus se veulent une dérision de l’humanité, comme chez Francis Bacon ; au contraire, on discerne chez Sergeï Essaïan, à travers l’expansion de la forme humaine, situation que le XXème siècle lui a bien contestée. »
Loïc Chotard, 1981
"Les dos"
(série comprenant 13 œuvres)
(voir)
Visiter les archives (dans Expositions)
SÉRIES DES ANNÉES 1985 ET 1990
« Dans les toiles de Sergeï Essaïan il ressort que l’artiste a un profond sens de l’espace. Paysagiste accompli, Essaïan distille la lumière avec un art consommé. »
« Dernières Nouvelles d’Alsace » 1990, 10 novembre
"Punks et skinheads"
(série comprenant
5 œuvres)
(voir)
"Baigneurs"
(série comprenant
26 œuvres)
(voir)
"Plongeurs"
(série comprenant
12 œuvres)
(voir)
"Homme assis"
(série comprenant
36 œuvres)
(voir)
SÉRIES DES ANNÉES 1990, 1992 ET 1997
« Essaïan pointe à sa façon l’expérience des limites, la peur des seuils, qu’il faudrait franchir, tout en ouvrant des horizons.
L’artiste connaît sur les bouts de ses pinceaux l’histoire de l’art. Il balaye à sa façon la perspective, pour mieux montrer l’espace du peintre. C’est dans cet espace qu’il s’enfonce et s’enracine avec force.
Des peintures qui posent à leur façon les vraies questions, celles qui n’évacuent pas l’angoisse existentielle, une œuvre lourde et lente qui touche au profond de l’être, de son énigme.
En même temps, il en filtre une grande sérénité, un rire qui s’étrangle dans la nuit, au voyage. Un voyage s’effectuant au cœur de l’homme. »
« Dernières Nouvelles d’Alsace » 1993, 17 avril
"Coureurs"
(série comprenant 21 œuvres)
(voir)
"Marathon"
(série comprenant 2 œuvres)
(voir)
"Voyages"
(série comprenant 7 œuvres)
(voir)
SÉRIE DE L'ANNÉE 1990
"Le fils prodigue"
(série comprenant 4 œuvres)
(voir)
SÉRIES DES ANNÉES 1990, 1991 ET 1992
« L’œuvre de Sergeï Essaïan déchire l’habituel avec une autorité inintelligible et divine ; elle est un événement inactuel, intempestif, une violence capable de faire entrer dans l’œil tous les autres sens, capable aussi de donner à son Sens une solidité immémoriale. Elle fait de l’incorporel, à égale distance des profondeurs de la pensée et des hauteurs de la foi, une fête riche d’inquiétudes et d’austérités... »
Marcel Paquet, 1993
"Gare de marchandises"
(série comprenant 5 œuvres)
(voir)
"Leçon de culture physique"
(série comprenant 6 œuvres)
(voir)
"Asile"
(série comprenant 30 œuvres)
(voir)
"Philosophes"
(série comprenant 8 œuvres)
(voir)
"Sauna"
(série comprenant 17 œuvres)
(voir)
SÉRIES DES ANNÉES 1992, 1998 ET 2000
"Livret de famille"
(série comprenant
20 œuvres)
(voir)
"Têtes"
(série comprenant
40 œuvres)
(voir)
SÉRIE DES ANNÉES 1994 ET 1996
« La sculpture en bronze de trois mètres "Good Morning" est devenue, en quelque sorte, une œuvre emblématique d’Essaian et a, peut être, été conçu comme telle : impersonnelle et en même temps canonique, portrait, selon son auteur, d’un contemporain – intemporel tel qu’il fut mis au monde.
L’art de Serge Essaian, sérieux, retenu dans la forme, mais toujours d’une forte charge émotionnelle, n’est pas destiné à un public indifférent... »
Anatole Strigalev, 2002
"Good morning"
(série comprenant
8 peintures et 1 bronze)
(voir)
SÉRIE DES ANNÉES 1987 ET 1988
« Dans les variations sur ce motif je voulais être totalement libre et surtout totalement indépendant de la stylistique néoclassique de David.
Inconsciemment il y avait le désir de rabaisser l'emphase du célèbre cliché artistique. Une intention dirigée non contre le chef-d'œuvre de David mais, à l'inverse, contre le cliché. J'avoue que dans le processus du travail j'ai complètement oublié son "point de départ", la composition suivante était provoquée par, ou ricochait de, la précédente et la pulsation des variations me transportait bien plus que la réalisation d'un tableau isolé. »
Serge Essaïan
9 tableaux de la série
"En attendant Charlotte Corday"
(série comprenant 12 œuvres)
(voir)
SÉRIES DE L'ANNÉE 1985
"Épreuve de fond"
(série comprenant
5 œuvres)
(voir)
"Adam et Ève"
(série comprenant
10 œuvres)
(voir)